GAMIQ 2019: incubateur de talents

Philippe Renaud

Le quatorzième Gala de l’alternative musicale indépendante du Québec (GAMIQ) se tenait hier soir au Café Campus au même moment que se déroulait au Microsoft Theatre de Los Angeles l’American Music Awards, dont il est antithèse absolue. Pas de champagne ni de tapis rouge, surtout pas de Shawn Mendes. Plutôt une sympathique et déglinguée célébration des talents d’ici et sur lesquels les projecteurs ne sont pas assez braqués. À eux, les trophées Lucien, décernés hier aux Hôtesses d’Hillaire, Marie Davidson, Robert Nelson, Choses Sauvages et autres innovateurs de notre scène musicale.

Comme lors de l’édition 2017, cette soirée de gala s’est cependant encore vécue avec un pincement au coeur : le prix Hommage, remis l’an dernier à Grimskunk, a été hier décerné aux gestionnaires de la coopérative Les Katacombes, salle de spectacles devenue le quartier général des scènes punk et métal. Ses patrons ont récemment annoncé devoir cesser leurs activités le 31 décembre prochain, après 2000 spectacles présentés en treize ans de loyaux services. Ils sont aujourd’hui incapables d’encaisser la hausse du loyer des locaux situés au coin du boulevard Saint-Laurent et de la rue Ontario, où poussent les condos comme des champignons.

Une tape dans le dos

Les Katacombes sont pourtant un incubateur de talents où se développent les artistes « qui un jour rempliront le Club Soda ou le Métropolis » disait hier l’une des gestionnaires des lieux. Deux ans après la fermeture du Divan Orange, une autre petite salle de spectacles importante pour la vitalité de notre scène musicale disparaîtra. « C’est paradoxal que l’on perde une salle de spectacles dans le Quartier des spectacles », déplorait Patrice Caron, organisateur du GAMIQ, durant son discours. Insistant sur l’importance de ces petits diffuseurs, le gala a aussi récompensé l’Auberge festive Sea Shack de Sainte-Anne-des-Monts, en Gaspésie, du Lucien de la Salle de spectacles de l’année.

Une salle justement où les Acadiens des Hôtesses d’Hilaires ont beaucoup joué, proximité aidant. Le groupe et son coloré leader Serge Brideau ont animé la soirée avec toute la vibrante spontanéité qu’on leur connaît, récoltant aussi deux prix, ceux de l’Artiste de l’année et de l’Album de l’année — hors Québec (pour l’album-concept Viens me voir). Le gala, diffusé sur le web, fut également ponctué de solides performances, notamment celles de Bon Enfant (qui vient de lancer son premier album), Enfants Sauvages, la rappeuse Naya Ali et Les Shirleys.

Autres grandes gagnantes de la soirée, ces dernières ont remporté les Lucien de la Révélation de l’année et du EP rock de l’année, un enregistrement paru au printemps dernier. Les tout premier du trio, qui n’existe que depuis un an. Il fallait voir le sourire dans leurs visages en allant récolter ces premiers prix en carrière. C’est beaucoup ça, le GAMIQ : une tape dans le dos, une manière de pousser les musiciens de la scène underground à ne pas lâcher, un gala pour « inscrire dans la suite des choses », comme l’affirmait hier Patrice Caron, ces artistes qui habitent la scène musicale québécoise. On peut entre autres nommer The Flaying (Album métal de l’année pour Angry, Undead), Choses Sauvages (Album indie rock de l’année), Fuudge (Album rock de l’année pour Les Matricides), Marie Davidson (Album électronique de l’année pour Working Class Woman) et Kid Koala (Album expérimental de l’année pour Music to Draw To : Io).

D’autres heureux gagnants : le collectif Alaclair Ensemble, qui a lancé vendredi dernier un mixtape surprise (AMERICA Volume 2), a laissé son empreinte sur les catégories rap du GAMIQ, avec Robert Nelson remportant le Lucien de l’Album hip-hop de l’année (pour Nul n’est roé en son royaume) et son collègue Eman, récipiendaire du EP hip-hop de l’année grâce à Maison. Le duo Beat Market est monté chercher le prix du EP électronique de l’année (pour All Good), Jesuslesfilles celui du Vidéoclip de l’année (pour Hôpital), et il en a été de même pour Enfants Sauvages (Album punk), Bleu Nuit (Album post-punk) et Benoit Paradis, reparti avec celui de l’Album jazz de l’année (Quintessence du cool).

Élisapie a remporté celui de l’Album folk de l’année pour The Ballad of the Runaway Girls alors qu’Antoine Corriveau repartait avec celui de l’EP folk de l’année pour Feu de forêt. Lou-Adrianne Cassidy a envoyé Hubert Lenoir chercher son Lucien pour l’Album pop de l’année (C’est la fin du monde à tous les jours), mais Camille Poliquin de Milk Bone était au Café Campus pour récupérer celui du EP Pop de l’année (Dive), tout comme De.Ville (EP world de l’année pour Sables), Lucill (EP indie rock de l’année) et Carotté (Choix du public). Dans les catégories corollaires, Le Canal Auditif s’est valu le prix du Média numérique de l’année, CISM celui de la Radio de l’année et le Festival de musique émergente d’Abitibi-Témiscamingue celui du Festival de l’année.

https://www.ledevoir.com/culture/musique/567766/gamiq-2019-incubateur-de-talents

L’expérience a du bon

Pour ce nouvel album, le Benoît Paradis Trio a préféré séparer les prises de voix de celles des instruments.
Photo: Marie-France Coallier Le Devoir Pour ce nouvel album, le Benoît Paradis Trio a préféré séparer les prises de voix de celles des instruments.

Mine de rien, même s’il navigue toujours un peu en marge, sur les chemins de traverse, le Benoît Paradis Trio sévit sur disque et sur scène depuis douze ans maintenant avec sa chanson jazz décalée. Et si le temps, parfois, ne fait rien à l’affaire, l’expérience, elle, laisse sa trace.

« Comme vous dites, mon cher ami ! » rit Benoît Paradis d’un rire un peu fou. Avec le chanteur-trompettiste et son groupe, il y a des choses qui ne semblent pas changer, comme cet esprit décalé et théâtral, qui s’imbrique si bien avec un certain classicisme jazz.

Ce qui bouge avec ce quatrième disque intitulé ironiquement Quintessence du cool, et lancé dans le cadre de Coup de coeur francophone, c’est le résultat sonore beaucoup plus riche, abouti et aussi mieux livré par le groupe formé de Paradis, de la pianiste Chantale Morin et du contrebassiste Benoît Coulombe. Non, il n’y a pas de métamorphose de leur approche « Vian–Brassens–Chet Baker », disons, mais les trois comparses ont changé leur procédé d’enregistrement et de création.

Inverser le travail

« Cette fois-ci, on est partis de la musique pour faire le nouveau matériel et non pas des textes, raconte Benoît Paradis au téléphone. J’ai composé seul de mon bord, sans mots là-dessus. On a même enregistré la moitié des titres sans avoir de paroles claires dessus, ou sans mélodies de voix. Pour moi, c’était un beau terrain de jeu, une nouvelle façon de faire, qui m’a intéressé, qui m’a un peu angoissé aussi, parce que j’avais jamais fait ça ! »

Mais le jeu en valait la chandelle, au bout du compte. On sent plus de travail dans la composition de ces treize nouveaux titres, dont plusieurs respirent beaucoup plus que par le passé.

Benoît Paradis, qui a collaboré au fil des ans avec des artistes comme Bernard Adamus, Patrice Michaud, Dany Placard et Canailles, explique aussi que son trio a adopté une nouvelle approche en studio, préférant séparer les prises de voix de celles des instruments au lieu de tout enregistrer en même temps. « C’est très difficile d’arriver à un son qui est intéressant, qualité jazz, dans cette formule-là. Alors que cette fois-ci, j’ai eu plus de liberté pour faire de meilleures prises de voix. »

Les épreuves, ce qui est dur, ça nous constitue et je pense que c’est ça qui nous rend plus cool

Le bonheur dans ce qui remue

Le chanteur, qui vient de s’acheter une maison en Gaspésie à l’intérieur de laquelle il veut créer un petit lieu de diffusion, ajoute que la création du disque s’est faite plus dans la joie et moins dans le stress, l’expérience aidant.

En ce sens, la pièce Compte pas les heures se révèle comme une lettre d’amour à ce métier difficile, où la stabilité et le confort sont rarement au rendez-vous. « On compte pas les heures/On s’fait la faveur/On fait ça pour le coeur/On compte pas les heures/On compte pas les jours/On fait ça par amour », y chante-t-il.

Il y a là sa quête du vrai, de ce qui vit, palpite, gratte, écorche un peu, mais qui est réel et complexe. Comme la tournée, que le groupe fait beaucoup en Europe (voir encadré). Ou comme la quêteuse du coin de la rue, la personne malade, celle qui a pris le clos en voiture ou celle qui multiplie les aventures et les micro peines d’amour.

« Je m’en amuse en même temps que ça m’attriste, mais je constate plein d’affaires dans ma société qui ne me plaisent pas et dont je voudrais parler », raconte Paradis.

Pour lui, le titre Quintessence du cool est une sorte de boutade, de clin d’oeil au deuxième degré. « Les épreuves, ce qui est dur, ça nous constitue et je pense que c’est ça qui nous rend plus cool. Alors que pourtant on valorise souvent une absence de surprise, un bien-être. C’est un peu hypocrite, pour moi. J’adore parler avec du monde qui est en dehors de ça, qui a dit non à cette façon de regarder la vie ou de vouloir la vivre. »

Ça aussi, c’est peut-être l’expérience.

DESTINATION : EUROPE

Depuis plusieurs années, le Benoît Paradis Trio multiplie les passages en France, en Belgique et en Suisse. Le groupe oscille entre les réseaux plus officiels de salles de calibre national et ceux plus alternatifs, mis en place par des associations culturelles locales. « Dans les dernières années, je dirais qu’on a fait 25 % ou 30 % de nos spectacles au Québec et au Canada, et le reste en Europe. C’est quand même beaucoup. [Pour le disque T’as-tu toute ?], sur deux ans et demi, on a dû jouer environ 80 fois en Europe, et une bonne trentaine de fois au Québec. » La proximité des villes permet d’organiser des tournées qui valent la peine. « Au Québec, il faut que tu fasses 200 kilomètres entre deux shows. Il y a moins d’options. » Et ça en vaut les efforts ? Si les diffuseurs s’organisent bien entre eux, la tournée européenne peut se conclure avec un petit profit, et des salaires modestes pour les musiciens. « Et des fois, tu tombes moins bien. Une fois sur trois, c’est déficitaire. »

Quintessence du cool

Benoît Paradis Trio, Ambiances Ambiguës. En concert le 2 novembre au Théâtre Sainte-Catherine dans le cadre du Coup de coeur francophone.

 

Benoit Paradis Trio : Jazz journalier

MUSIQUE

BENOIT PARADIS TRIO : JAZZ JOURNALIER

Depuis 2006, le Benoit Paradis Trio se taille une place assez unique dans l’horizon musical québécois. À mi-chemin entre jazz et chanson, entre poésie et punk, l’univers que tisse la formation montréalaise évite les conventions naturellement, sans artifice. À la veille du lancement de son quatrième opus, Quintessence du cool, entretien avec le principal intéressé, Benoit Paradis.

«Eh boy, y a ben trop de mots dans cette maudite toune-là!» En pleine répétition pour son concert de lancement le 2 novembre, le Benoit Paradis Trio s’évertue à se remettre dans les doigts les chansons de l’album précédent, T’as-tu toute?, dans un appartement du Plateau transformé en local de pratique improvisé. Les trois musiciens font vibrer l’immeuble avec les portes grandes ouvertes, ce qui donne à la scène une aura de quotidien typiquement montréalais, les accords de piano soutenus par les voitures klaxonnant et se dépassant sur une avenue achalandée. C’est dans ce lieu où traînent des vinyles épars que Benoit Paradis fait naître ses chansons excentriques aux thèmes ancrés dans le day-to-day, matériel source servant de fondation aux accents jazz que la pianiste Chantale Morin et le contrebassiste Benoit Coulombe apportent à son œuvre. «J’aime ça qu’on puisse percevoir le texte et bien le comprendre, c’était comme naturel pour moi d’aller vers un genre de trio jazz acoustique pour faire vivre mes chansons, explique Paradis. Le jazz, c’est une musique élégante qui peut servir drôlement un texte qui pourrait être plus simpliste, ou même un texte très sombre mais sur une musique vraiment douce. C’est un peu ça que faisaient les grands chanteurs de l’époque swing, des tounes qui parlaient de leur vie de tous les jours, avec peu de mots, mais poétiques et remplies d’émotions. C’est un peu ça que je voulais; aller chercher quelque chose entre Ella Fitzgerald pis Tom Waits.

Sur ce nouvel album, la formation affine encore plus son esthétique unique, entre deux chaises. Alors que Paradis avait l’habitude de partir des textes pour aller vers la musique sur ses créations précédentes, cette fois-ci, c’est les notes qui sont venues s’installer en premier. «C’est moi qui fais les propositions de départ pis qui finis par retoucher aux affaires, mais les arrangements, on fait vraiment ça tous ensemble. Les grandes lignes sont là quand j’arrive devant Chantale et Benoit, mais l’évolution de la toune est pas juste entre mes mains. Ce coup-ci, je trouve la musique plus aboutie que sur nos albums précédents, probablement parce qu’on a commencé par ça et qu’on a eu beaucoup d’échanges là-dessus avant d’y mettre des mots.» Si la musique est plus mesurée qu’avant, sa relation avec les paroles demeure un processus un peu mystérieux, du propre aveu de Benoit Paradis. «Y a pas de recette, on y va vraiment au feeling je dirais. Y a une chanson où je voulais vraiment parler de quelqu’un dans la rue qui quête, je voulais pas que ça devienne dramatique, pis finalement, c’est devenu une toune très be-bop, ben ben swing. C’est un peu le hasard qui fait bien les choses. Si ça avait pas marché de même, on aurait essayé autre chose! C’est de l’essai-erreur, pis ça fait voir un peu l’absurdité qui se dégage de tout ça.»

Pour Paradis, l’inspiration naît littéralement de la vie courante. À travers ses rencontres, ses journées typiques, il écrit des tonnes de notes qui sont ensuite élaguées pour en extraire la substance et construire des textes auxquels on peut tous s’identifier. «Ça vient des interactions que j’ai avec le monde, de ce que j’apprends aux nouvelles à propos de la société, mais j’essaie de le traduire au quotidien pour pas que ce soit trop moralisateur ou facile, que ce soit un peu plus imagé. Autant des fois les textes sont retravaillés en malade, autant à d’autres moments ça sort vraiment tout seul, d’un jet, pis c’est bon de même faque j’y touche pus.» Préconisant l’efficacité plutôt que la prose étoffée, il écrit des textes relativement courts et simples, qui vont droit au but. Cela apporte un contraste presque punk entre le jazz léché et les paroles qui y sont superposées. «Au niveau de la musique, on essaie d’éviter les trucs trop classiques, on veut raffiner ça autant que possible. Mais d’un autre côté, pour les textes, je suis un peu anarchiste. Y a une volonté de pas trop pousser ça loin, de garder quelque chose de vraiment authentique et brut. Ça donne un mélange qui, je pense, est surprenant pis qui nous donne une identité qui est propre à nous. C’est ça qui est le plus important pour moi, je pense, qu’on soit aussi vrais que possible dans ce qu’on fait.»

Quintessence du cool est disponible partout où vous avez l’habitude de consommer votre musique.

 

Voir.ca

Benoit Paradis Trio nous offre Quintessence du cool

BENOIT PARADIS TRIO NOUS OFFRE QUINTESSENCE DU COOL

Quintessence du cool sera lancé le 2 novembre prochain au Théâtre Sainte-Catherine dans le cadre de Coup de coeur francophone.

L’écoute est terminée.

https://voir.ca/nouvelles/actualite-musicale/2018/10/29/benoit-paradis-trio-nous-offre-quintessence-du-cool/

 

 

chantale-morin-de-rigueur-et-de-confiance

http://www.nosenchanteurs.eu/index.php/2015/07/25/avignon-off-2015-benoit-paradis-trio-la-joute-qui-fait-deborder-le-jazz/

 

PAROLES ET MUSIQUE-SOCAN, automne  2011
CHANTALE MORIN
Arigato (Jazz)
4th avenue records

Très active sur scène, la pianiste et compositrice  Chantale Morin a participé à plusieurs tournées en France en tan tant que membre du Benoit Paradis trio et de l’Off Quintet. Enseignante, elle s’implique également dans la promotion de l’apprentissage de la musique chez les enfants. Ce second opus est un magnifique échantillon de son talent et de sa créativité. Ses pièces sont un savant mélange de jazz classique et de nouvelles couleurs. Gabriel Bélanger

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Benoit Paradis Trio aux Pas Sages : une soirée jazzante des plus déjantées

Nul doute, Benoit Paradis est de la trempe des artistes inimitables qui, sur scène, produit une vive et profonde impression sur ceux qui osent y prêter yeux et oreilles. Au sein du Benoit Paradis Trio, l’auteur-compositeur, multi-instrumentiste et comédien expulse son mal de vivre par le biais d’une musique pourtant débordante d’humour et d’exubérance. Épaulé de main de maître par Chantale Morin au piano et Benoit Coulombe à la contrebasse, l’excentrique crooner, que l’on compare parfois à Damien Robitaille, livre ses chansons de cabaret jazzées avec plus qu’un brin de folie.

Oscillant autant entre les humeurs que les instruments (on l’entendra au trombone, à la trompette, à la voix, à la guitare et aux percussions), Benoit Paradis reste complètement allumé tout au long du concert et constitue indéniablement le noyau de la formation. Néanmoins, on ne saurait taire l’indispensable contribution des deux musiciens de jazz chevronnés qui l’accompagnent et qui entretiennent avec lui une chimie peu ordinaire. Collaborant avec Benoit à l’écriture des pièces, la pianiste Chantale Morin fait également montre de son impressionnante virtuosité à plusieurs moments.

En cette ère où l’insipidité semble parfois un peu trop présente en culture, il est ô combien rafraîchissant d’assister à une prestation d’une authenticité aussi déconcertante. Ainsi, on ne peut qu’espérer que ce trio d’exception jouira, au fil du temps, d’une place plus grande sous les projecteurs. Des photos du concert sont disponibles dans notre section photoreportages.
Texte : Christiane Charbonneau. Photos : Élise Arsenault www.quebecspot.com

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PAROLES ET MUSIQUE-SOCAN, été 2009
Chantale  Morin
Manorbier (Jazz)
4th avenue records

Ayant profité d’une subvention du Québec (Jeunes volontaires) pour la composition, la pianiste de jazz Chantale Morin nous propose ici le résultat. Formation atypique que ce quartet comprenant un trombone (Benoit Paradis), une trompette (David Carbonneau), une contrebasse (Sébastien Pellerin) et son propre piano. Ambiance mélancolique et déambulatoire, les musiques de Chantale Morin nous rappellent Satie ou la musique de cabaret du début du siècle dernier. Un univers sonore vaporeux et rêveur. Gille Boisclair

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Natasha P Tri-O live
20 août 2009
Le 12 août dernier, la jeune chanteuse montréalaise Natasha P lançait son premier disque dans un Dièze Onze, surchauffé. Gagnante de l’Oscar Peterson Jazz Award 2003 (Université Concordia) et du Concours Valleyfield en Blues 2001, elle dévoilait avec beaucoup de nervosité et courage, il en faut, quinze pièces issues des répertoires jazz et blues. Accompagné du redoutable contrebassiste Frédéric Alarie (Aznavour, Legrand) et de la pianiste Chantale Morin, subtile et délicate à la manière de Bill Evans, le train du jazz était en marche. par Christophe Rodriguez, Sorties Jazz Night

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CISM 89,3-Département des musiques jazz et actuelles
Ajouts discothèque-Semaine du 13 janvier 2009
Chantale Morin-Manorbier(4th avenue records)
Piano-Nouvelle-Vague

Qu’est-ce qui arriverait si Jon Brion avait finalement inventé sa machine-fertile à remonter dans le temps et qu’il se rendait en 1965 pour enfanter Eddie Barclay? Une fois l’enfant né, ils la ferait côtoyer un jeune Martial Solal pour qu’un jour, les deux s’unissent dans l’amour et l’harmonie pour avoir un enfant bien à eux. Cette dernière, trop sensible pour l’époque frénétique de la France des années 60, serait téléporter par son grand-père dans le Vancouver du début du 21e siècle (apparemment, c’est là qui a la meilleure scène jazz en ce moment). Malheur, la machine à transporter dans le temps prend feu au dessus de Montréal et s’écrase dans le Saint-Laurent. 1 seule survivante : Chantale Morin. La pauvre enfant réussit malgré tous les obstacles à rassembler un groupe de musiciens à temps pour me faire FREAKER OUT pour pas que je déprime trop en ce froid mois de janvier! L’année commence trèèèèèèèès bien. Morceaux de robot en titanium pour David Carbonneau qui surprend sur chaque enregistrement. Ah pis elle lance l’album le 29 janvier au Divan Orange. Be there or be square!

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